Fonds Liesville

Alfred Frigoult de Liesville (Caen 1836 – Paris 1885) entretient des liens particuliers avec Alençon. Il passe une partie de sa jeunesse au château de Saint-Paterne chez sa sœur Octavie, fréquente le collège d’Alençon dans les années 1850 et maintient une importante correspondance avec les érudits locaux et les présidents des sociétés savantes.


Fonds Liesville

Collectionneur de premier ordre, il effectue d’importantes donations au musée national de la céramique de Sèvres, au musée Carnavalet (1880), et au musée d’Alençon. Sa collection d’ouvrages, sauf ceux ayant trait à la Révolution française, est léguée à la bibliothèque d’Alençon. Précieux cabinet de curiosités, les livres de sciences naturelles (apiculture, pisciculture, viticulture, botanique…) côtoient les livres d’histoire, de numismatique, d’arts (peinture, photographie, céramique…), les albums de caricatures, les catalogues de vente et les lettres autographes de personnalités littéraires et artistiques du XIXe siècle. L’herbier de 255 plantes des jardins et des champs a été réalisé par Liesville lorsqu’il fut élève à l’école militaire de Pontlevoy (Loir-et-Cher). Le fonds Gaborria, ensemble de manuscrits relatifs à la franc-maçonnerie, provient de son legs.

 

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Fonds Gaborria


Fonds Gaborria

Le fonds Gaborria regroupe un ensemble de manuscrits relatifs à la franc-maçonnerie issus du legs Liesville (fin du 19e siècle). Beaucoup, sinon tous, ont appartenu à Armand Gaborria, né à Bordeaux en 1753, catholique, négociant à Lille en 1787, inspecteur général des loteries à Turin en 1803.
Ce fonds est célèbre pour ses collections de grades et pour son impressionnant corpus archivistique concernant l'histoire des Philalèthes de Lille. À cela s'ajoute, la correspondance personnelle du Frère Armand Gaborria, véritable document d'égo-histoire, où se réfléchie la recomposition de la franc-maçonnerie entre la fin des Lumières et les Révolutions du XIXe siècle.

 

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